La carrière de David Bowie a peut-être commencé il y a 60 ans, lorsque son père lui offre un piano pour Noël. Mais les débuts du jeune Jones n'ont pas été faciles.
1964-1969, trop éclectique, la future superstar du Rock anglais a eu bien du mal à percer.
Partagé entre diverses disciplines artistiques, trop sûr de lui, le chanteur anglais, qui se cherche, publie plusieurs singles d'un intérêt discutable. C'est l'échec !
C'est dans les faubourgs de Londres que David Jones voit le jour, le 8 janvier 1947. Il est le fils d'un père cordonnier et d'une mère ouvreuse dans un cinéma pornographique. La famille Jones est très pauvre ; David se rappelle de son cadeau de Noël habituel : une orange. Jusqu'à ce jour de Noël de l'année 1958 où son père peut quand même lui offrir... un piano. L'année suivante, sa mère ramène un saxophone à la maison, l'instrument chéri de David.
En 1962, à la suite d'une dispute avec le musicien George Underwood à propos d'une jeune fille, David se retrouve à l'hôpital : la rixe a mal tourné, son œil gauche est en sang et doit subir une opération d'urgence sur les deux yeux qui durera plusieurs heures. C'est à la suite de cette mésaventure que David a les yeux vérons.
Un étudiant qui s'éparpille un peu...
David étudie à la fois le mime (avec comme professeur le célèbre Marcel Marceau), les arts graphiques et le bouddhisme. Sans oublier de pratiquer la Pop music. L'artiste se définit comme "créateur généraliste". Dès 1964, il tente de se faire connaître sous son propre nom, Jones, et monte son tout premier groupe de rock, David Jones And The Lower Third qui devient rapidement plus tard The Buzz (Le Bourdonnement) en raison du nom peu long à mémoriser. Par la suite, la formation change à nouveau et plusieurs fois de nom pour s'appeler The Kon-Rads, The Manish Boys et enfin The Kingbees au sein desquels il se fait appeler Dave Jay ou Davie Jones.
Mais le succès est absent.
Les 45 tours issus de ce groupes rock anglais aux appellations diverses, devenus aujourd'hui des objets payés à prix d'or par les collectionneurs bien que disponibles en permanence sur CD, n'obtiennent pas le moindre succès ; il faut reconnaître qu'aucun ne méritait d'entrer au hit-parade. "The Laughing Gnome", notamment, est certainement l'un des plus mauvais singles des années 60 !