Bat For Lashes : voilà un nom bien étrange pour un groupe. C’est en fait le nom d’artiste de Natasha Khan, née d’un père pakistanais et d’une mère anglaise, qui en est la tête pensante.
C’est en 2005 que la très jolie Natasha se produit sur scène en première partie de Cocorosie pour y jouer ses propres chansons. Multi-instrumentiste, avec une prédilection pour le piano, elle se distingue surtout par une voix qui, on le verra, rappelle Björk et Kate Bush. Je ne possède que les deux premiers albums qui, s’ils ne m’emballent qu’à moitié, ont assis la réputation artistique de Bat For Lashes à la moitié des années 00.
« Fur And Gold », son premier disque, sort en 2005. Sa musique y est aussi sophistiquée que la photo de pochette, sur laquelle elle apparait en amazone d’un autre temps ou d’un monde surnaturel peuplé de créatures légendaires : univers dont elle est parait-il amatrice. Mêlant instruments médiévaux et expérimentations à la Björk, elle sait créer des atmosphères fantastiques et étranges prenant le pas sur la mélodie.